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Amiens : donation à Robert de Templeu, éco-lier, étudiant en l'Université de Paris, son ne­veu, de ses droits, à titre d'héritier de Jean Le Noir, son père, et de Jean Le Noir, son frère, sur une maison à Amiens, devant le quai, attenante par derrière à l'hôtel de S10 Ca­therine, et sur des prés, dits re les prés de la Forest-, au terroir d'Amiens. — 2 décembre 1546 (fol. 351).
2718.  — Jean Fichet, marchand hôtelier, demeurant à Paris, rue Saint-Germain-de-l'Auxerrois, et Jeanne Bailly, sa femme, Ger­main Arsac, libraire à Paris, demeurant rue Saint-Victor, et Martine Bailly, sa femme : do­nation à Quentin Bitard, écolier, étudiant en l'Université de Paris, leur neveu, d'une maison à Canny en Beauvoisis (Canny-sur-Thérain ), à l'enseigne de l'Image Notre-Dame, et trou soul­loyt pendre pour enseigne l'Escrevisse n, mai­son et lieux, -de présent tenuz et occupez par plusieurs gens illicittes-j. -— 11 mai 1548 (fol. 35, v°).
2719.  — Marguerite du Breuil, dame de Villecien, au bailliage de Troyes en Cham­pagne: donation à Pierre de Hacqueville, sei­gneur d'Ons-eu-Bray et de Marconville, con­seiller au Parlement et président des Requêtes du Palais à Paris, pour cause du futur ma­riage qu'elle doit contracter avec lui, de 4oo livres tournois de rente sur la terre et seigneurie de Villecien, au comté de Joigny; ladite du Breuil déclarant qu'il n'est fait au­cune mention de cette donation dans leur con­trat de mariage, passé le même jour, et que les parties ont voidu en -faire une lectre à part, pour autant qu'il convient insinuer icelle donation, et ne veullent et n'entendent le contenu en leur dict traicté de mariage estre insinué, parce qu'd ne le requiert -. — 14 avril 1548 (fol. 35a v°).
2720.  — Marc Henry, prêtre, chapelain perpétuel de la Sainle-Chapelle du Palais-Royal à Paris : donation à Étienne Henry, grand bedeau de la Faculté de décret en l'Uni-
versité de Paris, son frère, de 60 livres tour­nois de rente, en trois contrats de 90 livres, sur Jean Drouet, marchand boisselier à Saint-Vrain-de-Courcy, près Lardy. — 16 juillet 1546 (fol. 356).
2721. — Agnès Succevin, veuve de Louis Royer, marchand, bourgeois de Paris, de­meurant rue Saint-Jacques, paroisse de Saint-Benoît-le-Bien-Tourné, en l'hôtel où pendent poin- enseignes le Pot d'étain et la Limace, faisant l'un des coins de la rue des Noyers : considérant -la grant amour, dilection et affec­tion- qu'elle porte h Martin Roux, marchand libraire à Paris, demeurant dans la même maison qu'elle, et -pour le récompenser des bons, louables, agréables services, solicita­tions, curialitez et plaisirs qu'il luy a faictz, par cy devant et dès longtemps a qu'il est demourant avec elle et en son dict hostel.. ., tant au faict de sa marchandise, entretene­ment d'icelle, que autrement» : donation audit Martin Roux «de la quarte partie et portion par indivis de tous et chascuns Ies biens meubles, debtes, créances, marchandises de livres, ustancilles d'imprimerye, héritaiges, rentes, reveuuz, possessions et biens im­meubles générallement quelzconques que la­dicte Agnès Succevin a, tient, posseddé de présent et luy appartient, et encores qu'elle aura, tiendra et posseddera au jour et heure de son trespas..., à Ia charge que ledict Martin Roux, donataire, sera tenu et promect servir et demourer en Postel et avec ladicte veufve Agnès Succevin, Ia vye durant d'icelle Succevin, bieu, deuement et fidellement, comme il appartient, comme il a faict par cy devant, luy obéyr en tous ses commandemens licitles et honnestes, faire son prouffict, eschever son dommaige et l'en advertir- du contraire, si tost qu'il viendra à sa congnois­sance, sans que pour ce faire ladicte veufve soyt tenue aucunement luy bailler et payer aucuns sallaires, tant du passé que du futur, ains seullement le nourrir et luy quérir et